Si vous souhaitez accueillir des abeilles dans votre jardin, il y a quelques astuces simples à suivre. Tout d’abord, laissez quelques mètres carrés en friche pour permettre aux plantes sauvages de pousser. Vous pouvez également semer des fleurs comme la sauge des prés, le coquelicot, la vipérine ou la digitale pourpre. Assurez-vous également de laisser des zones de terre nue pour les abeilles qui nichent dans le sol. Et surtout, bannissez les produits chimiques, car ils peuvent être très nocifs pour ces précieux pollinisateurs.
POUR S’ENGAGER : Devenez un paparazzi des pollinisateurs
Vous souhaitez vous investir dans la protection des abeilles ? Rejoignez le SPIPOLL (Suivi photographique des insectes pollinisateurs), un observatoire photographique ouvert à tous. Prenez des photos des insectes pollinisateurs que vous rencontrez dans votre jardin et contribuez à la création d’une cartographie des pollinisateurs en France. Pour participer, rendez-vous sur Spipoll.org.
Reconnaître les différents types d’abeilles dans le jardin
Les abeilles domestiques (Apis mellifera)
Les travailleuses infatigables. Vous les repérez facilement grâce à leurs pattes arrière larges et plates où elles transportent des boules de pollen. Elles peuvent aller chercher le pollen et le nectar à plusieurs kilomètres de la ruche.
Les abeilles charpentières (Xylocopa.sp)
Les bâtisseuses. Ce sont les plus grandes abeilles que vous pouvez voir dans votre jardin (jusqu’à 5 cm d’envergure). Elles sont impressionnantes et bruyantes, mais elles sont inoffensives. Ces abeilles solitaires construisent leurs nids dans du bois mort en creusant des galeries avec leurs mandibules.
Les bourdons
Les courageux. Ils sont plus dodus et plus poilus que les abeilles domestiques. Comme elles, les femelles bourdons transportent des boules de pollen sur leurs pattes, mais ne produisent pas de miel. Ces pollinisateurs sont précieux car ils sortent tôt en saison et tout au long de la journée, ce qui est bénéfique pour le potager et le verger. Certains bourdons ont une langue longue tandis que d’autres ont une langue courte, selon les plantes qu’ils butinent.
Les osmies (Osmia.sp)
Les prévoyantes. Elles sont visibles dès mars et sont extrêmement utiles pour la pollinisation des fruitiers, tout comme les bourdons. Contrairement aux abeilles domestiques, les osmies transportent le pollen sous leur abdomen et non sur leurs pattes. Ces abeilles solitaires peuvent nicher dans toutes sortes de cavités, comme des tiges creuses ou des coquilles d’escargot vides.
Les abeilles coucou
Les squatteuses. Ces abeilles solitaires ont la fâcheuse habitude de parasiter les nids d’autres abeilles en dévorant leurs œufs et en y pondant les leurs. Leurs larves se nourrissent des réserves de nourriture laissées par les abeilles hôtes. Bien qu’elles ne soient pas de bons pollinisateurs, elles jouent un rôle important dans la biodiversité.
En savoir plus

OPIE
L’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) est une association qui sensibilise et informe le grand public sur la diversité des insectes et l’importance de les protéger. Ils proposent de nombreuses animations, éditent des ouvrages et une revue trimestrielle dédiée aux insectes. Vous pouvez également visiter leur site web Insectes.org.
Devenez un paparazzi des pollinisateurs
Participez au projet SPIPOLL
Le SPIPOLL (Suivi photographique des insectes pollinisateurs) est un observatoire photographique des pollinisateurs ouvert à tous. Initié par le Muséum national d’histoire naturelle et l’OPIE, il invite les amoureux de la nature à prendre des photos d’insectes pollinisateurs pour contribuer à la réalisation d’une cartographie à l’échelle de la France. Pour participer, rendez-vous sur le site Spipoll.org.